Il a d’abord été élève à l’Institut d’État des relations internationales de Moscou (MGIMO) où il acquiert une parfaite connaissance des langues anglaise, française et arabe. Il est l’écrivain d’origine russe le plus édité en France3.
En 1972, il commence par travailler comme attaché à l’ambassade soviétique de Mauritanie, puis il sert d’interprète au Kremlin, assistant Léonid Brejnev dans ses rencontres avec les dirigeants des pays arabes. En 1977, il est nommé attaché culturel à l’ambassade soviétique à Paris, fréquentant Dali, Chagall ou Aragon. En 1985, il passe un doctorat d’État en histoire sur le rôle des cabinets dans l’histoire de la diplomatie française.
De retour à Moscou, il travaille au ministère des Affaires étrangères comme chef de cabinet du vice-ministre Vladimir Petrovski. Il sera ensuite nommé conseiller diplomatique pendant la période de la glasnost pour laquelle il assure, de 1985 à 1990, la promotion de la perestroïka en France avec comme objectif de faire naître une nouvelle Russie, ouverte aux échanges et à la technologie et arrimée à l’Europe.
Lassé par l’incohérence de Gorbatchev il quitte la carrière diplomatique en 1990 pour participer à la création d’un des premiers partis démocratiques russes : « le Mouvement des réformes démocratiques ». S’opposant à la ligne dure du PCUS et du KGB, il est porte-parole du Mouvement des réformes démocratiques pendant la résistance au putsch de Moscou d’août 1991. Il a publié une série romanesque sur l’histoire russe en trois volumes (Le Roman de Saint-Pétersbourg, Le Roman du Kremlin, et Le Roman de la Russie insolite) de 2003 à 2004.
Il a ensuite pu écrire Le Roman du Kremlin après avoir eu accès aux archives inédites du Kremlin. Il a fait récemment paraître Le Roman de Raspoutine, puis en mars 2013 « le Roman des tsars » s’appuyant sur les recherches ADN et des archives inédites. Il est aussi président d’honneur de la Fédération française des Salons du livre.